Le prestataire de service d’intermédiation de données (PSID) : créer les meilleures conditions pour favoriser l’usage et les transactions
Promouvoir la data et ses usages, comme ceux qui la produisent, mettre en relation offreurs et utilisateurs , les accompagner de manière sécurisée jusqu’à la transaction, voici les services que propose la place de marché realdata. A ce titre, elle est un intermédiaire du « partage de données » qui, dans le cadre du DGA, voit ses activités utilement réglementées.
Chacun à sa place
« Labellisée » par une autorité compétente (qui serait l’ARCEP), le PSID se doit de veiller sur l’équilibre des relations entre toutes les parties prenantes. Pour ce qui le concerne, il ne doit notamment pas profiter de sa position pour rendre obligatoire le recours à des services annexes à son rôle d’intermédiaire. Quoi de plus normal.
On ne touche pas aux données des autres
En tant qu’intermédiaire de la transaction, realdata n’a pas le droit d’intervenir sur les données de ses clients, évitant de se retrouver à la fois juge et partie. Là encore, des dispositions de bon sens évitant toute confusion des rôles.
Répondre aux besoins nouveaux d’acteurs nouveaux
Évidemment, rien n’empêchera realdata de développer des services visant à faciliter sa mission d’intermédiation dès lors que ces services sont proposés librement et sans conditions.
Ces services peuvent être digitaux, et intégrés dans la plateforme SaaS. Ils peuvent être également « physiques » dès que l’on parle de prestations visant à rendre techniquement commercialisables des données, ou mettre en place les conditions juridiques de leur exploitation. Ils peuvent être « phygitaux » lorsque l’on parle d’accès à la place de marché, d’actions commerciales, de communication institutionnelle, de mise en relation, …
Sécurité et transparence
Voici deux mots qui ont une importance capitale lorsque l’on parle de data, chacun d’eux ayant une portée et un sens bien particuliers selon la place occupée par les protagonistes.
Ainsi, ces deux concepts doivent être parfaitement maîtrisés, que l’on parle :
- de l’offreur de données, qui doit évidemment donner toute la transparence sur l’origine et la composition de ses données ;
- de l’utilisateur qui doit respecter les usages prévus
- de la place de marché qui doit apporter les garanties nécessaires sur les comptes utilisateurs comme sur les données qu’elle embarque.
Enfin , et au bénéfice de tous, le Prestataire de Service d’Intermédiation de Données se doit de suivre toutes les transactions intervenues entre les parties, et résultant des services qu’il propose.
Le Data Governance Act fixe un cadre précis et adapté aux services que nous voulons progressivement développer chez realdata. C’est une chance pour les acteurs de la data que nous sommes, ces dispositions juridiques venant judicieusement renforcer notre vision de ce que doit être notre métier, et la manière dont les interactions doivent se dérouler entre acteurs responsables et désireux de libérer le plus possible l’échange de data.
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