De quelles données parle-t-on ?
Plusieurs sources de données massives peuvent être exploitées, parmi lesquelles :
- Floating Car Data : données générées par les GPS embarqués des véhicules récents.
- Floating Mobile Data : données provenant des puces GPS des smartphones (données SDK) ou des bornages aux antennes des opérateurs téléphoniques.
Ces données couvrent jusqu’à 30 % de la population française, selon les fournisseurs. Elles doivent donc être travaillées pour devenir représentatives de l’ensemble des flux d’un territoire. Les enquêtes et comptages classiques, ainsi que les techniques de modélisation des déplacements, restent donc d’actualité. Certains acteurs proposent des données prêtes à l’emploi via des API, des licences ou des plateformes de géomarketing.
Quelles informations attendre de ces données ?
Ces données sont très utiles pour réaliser un diagnostic à l’échelle d’une rue, d’un quartier, ou d’une agglomération :
- Quantifier : combien de trafic ? quelle répartition par jour ou par heure ? …
- Qualifier les voyageurs : quel profil, âge, sexe, CSP,… ?
- Comprendre ces flux : quelles origines et destinations, distances parcourues, zones de chalandises ? Quel impact de la congestion ? …
Croiser ces données avec d’autres algorithmes ou informations permet de créer des indicateurs dérivés, plus à même de répondre aux besoins plus complexes :
- Test de scénario prospectifs : recourir à des modèles de trafic, comme le Modèle National des Déplacements de Setec, pour évaluer l’impact d’une modification de plan de circulation ou d’une nouvelle infrastructure de transport (métro, tramway…).
- Couplage à des modèles d’apprentissage spécialisés :
- Propagation du bruit ou émissions de pollution atmosphérique, pour quantifier (scorer) l’exposition des bâtiments et de leurs occupants aux nuisances générées par le trafic routier.
- Prévision de chiffres d’affaires, grâce à des modèles entrainés sur les environnements, caractéristiques, et résultats des implantations existantes.
Exemple : étude d’implantation de commerce
L’exploitation des données de trafic piéton et automobile est courante pour fiabiliser l’étude d’une nouvelle implantation commerciale. Ces données permettent d’objectiver la fréquentation des lieux, de comprendre leur répartition au sein d’une zone commerciale et de s’assurer de l’attractivité d’un emplacement.
Mais ce n’est pas tout : une fois l’implantation validée, des études plus précises peuvent être réalisées :
- Dimensionnement de parking : un logiciel comme DimPark de setec calcule le besoin en places de stationnement (et en bornes de recharge) en fonction de la fréquentation attendue, des temps moyens passés sur place et de leur répartition au cours de la journée. Il est particulièrement utile pour les parkings mutualisés sur des programmes mixtes (commerces, loisirs, restauration, bureaux, résidentiel).
- Étude circulatoire : vérifie l’adéquation entre les accès routiers actuels et les flux générés par la nouvelle implantation via des modélisations de trafic.
Les indicateurs pertinents incluent le trafic journalier moyen annuel (TMJA), sa déclinaison journalière ou horaire, voire des attributs plus poussés comme les distances parcourues pour les bornes de recharge de véhicules électriques. Ces données sont facilement accessibles via l’API de notre Modèle National des Déplacements.
Quels indicateurs pour le secteur immobilier ?
La maturité atteinte, les coûts associés, et les modalités d’accès rendent possible la systématisation de l’utilisation de ces données dans les processus décisionnels et apporter la valeur ajoutée attendue, par exemple :
- Fiabiliser le prix de vente lors de la prise de mandat immobilier, en situant le bien vis-à-vis du bruit routier ou de la pollution atmosphérique
- Intégrer les mobilités dans le reporting ESG d’un parc immobilier, en tenant compte des émissions de CO2 liées aux déplacements ou de la dépendance à l’automobile pour l’accès au bâtiment
- Réduire les risques associés à un parc d’actifs, en incluant les évolutions des comportements de mobilité
- Optimiser un programme immobilier, en prenant en compte finement l’environnement actuel et les besoins projetés.
Conclusion
Les données de mobilité offrent deviennent des outils très puissants pour les professionnels de l’immobilier, permettant d’optimiser les projets, d’anticiper les besoins et de réduire les risques.
Envie d’explorer leur potentiel pour votre activité propre ? Grâce à une expertise approfondie et à une équipe compétente, setec dispose des ressources nécessaires pour vous aider à intégrer ces données dans vos stratégies : je serais ravi d’en discuter avec vous.
Le Modèle National des Déplacements de setec repose sur la combinaison de multiples sources de données, des plus classiques (enquêtes et comptages) aux plus massives (floating car data, floating mobile data), pour reconstituer les déplacements des Français et des étrangers sur toute la France, à une échelle fine.
Ses résultats standards (trafics routiers à l’adresse, matrices origine-destination à l’IRIS, …) sont disponibles sous forme de licence ou API au format SIG. Toutes sortes d’exploitations sur-mesure sont également envisageables.
Il est développé par une équipe spécialisée dans la modélisation des déplacements qui peut également vous accompagner dans les différentes phases de vos projets ayant trait à la mobilité (plans guides, études de circulation, dimensionnement de parkings, prévisions de trafic…).
Plus d’informations sur mnd.inter.setec.com
